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Weekly 3 minutes de lecture

Weekly ※ vendredi 08.09.23

Auteurice de l’article :

François Genette

Accro à l’actu, fan de la culture geek, aficionado de tech digitale et gamer acharné, François Genette est passionné par tout ce qui touche au numérique. Journaliste pendant près de 15 ans dans les grands médias nationaux et locaux, il utilise aujourd’hui sa plume pour partager ses découvertes venant des univers qu’il affectionne.

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Le vendredi, c’est weekly : un condensé de ce que l’équipe a vu, lu, écouté et a envie de vous partager.

L’IA pour combattre les incendies de forêts

Les chiffres font froid dans le dos. Chaque année, rien qu’en Europe, plus de 60.000 feux de forêt se déclarent. Au niveau mondial, on est à plus du double, avec une surface astronomique de 350 millions d’hectares touchées chaque année. Face à ce phénomène extrêmement inquiétant, les gouvernements des pays les plus concernés font appel à un nouvel allié que l’on n’attendait pas forcément sur ce terrain : l’intelligence artificielle.

Parmi les premiers prototypes à se spécialiser dans le secteur, on retrouve l’application de la société américaine Pano AI. Son principe est simple : coupler un réseau très important de caméras de surveillance avec une intelligence artificielle spécialisée dans la détection des départs de feux de forêts.

Le réseau de Pano AI couvre déjà environ 2,4 millions d’hectares, notamment aux USA. Il repose sur des objectifs puissants installés en hauteur qui tournent de jour comme de nuit. Leurs images sont analysées en temps réel par l’intelligence artificielle du système qui est entraînée pour détecter les premiers signes de potentiels incendies et permettent de mesurer avec une précision importante l’origine des foyers, mais aussi leur vitesse de propagation et leur direction.

Enfin, cette dernière intègre les données et apprend d’elles afin de se perfectionner toujours plus et de manière continue.

Et si les pompier·ères seront encore et toujours à l’œuvre pour combattre les flammes, iels pourront désormais compter sur un soutien de poids pour agir plus rapidement et plus efficacement.

La console ATARI fait son grand retour 48 ans plus tard

Je vous parle d’un temps que les jeunes de… 40 ans ne peuvent pas connaître. En 1977 sortait une console qui est considérée encore aujourd’hui dans le monde du gaming comme une machine légendaire. L’Atari 2600 bénéficiait des dernières avancées en termes de technologies digitales et permettait de jouer dans son salon à un média alors très peu développé : le jeu vidéo.

49 ans plus tard, elle est de retour, à l’identique, en tout cas en extérieur. Même boîtier, même design génialement rétro-futuriste, avec son panneau frontal en bois verni, même joystick, même lecteur de grosses cartouches au style inimitable. 

La différence, ce sont évidemment les pièces à l’intérieur. L’Atari 2600+ est conçue comme une console récente, avec un équipement électronique dernier cri, ce qui lui permet d’être beaucoup plus rapide que sa glorieuse ancêtre. Mais cela ne l’empêche pas de posséder une caractéristique qui va faire pâlir de bonheur les geek·ettes nostalgiques (dont je fais partie) : elle fait parfaitement tourner les cartouches originales des consoles Atari 2600 et 7800 de l’époque. En revanche, son prix n’est pas donné : 119,99€ au lancement pour faire tourner des jeux (très) pixellisés et simples. Une Madeleine de Proust pour geek·ettes vétéran·es, en somme.

L’IA pour modérer les réseaux sociaux

Pas un jour ne passe sans qu’on parle de l’intelligence artificielle. Et encore une fois, celle-ci se matérialise là où on ne l’attend pas forcément. C’est la célèbre entreprise Open AI, mère de ChatGPT qui vient de l’annoncer, elle développe en ce moment une version de son système qui servira à aider les modérateur·euses de contenus sur les réseaux sociaux.

On le sait, ce type de fonction est à la fois de plus en plus demandé et recherché par les grandes plateformes comme Meta, X (anciennement Twitter) ou encore Instagram, mais aussi de plus en plus éprouvant à vivre pour cellueux qui les endossent, que ce soit à cause de la quantité de données à traiter ou encore au vu des horreurs qui sont postées quotidiennement.

C’est dans ce cadre que ChatGPT peut devenir très utile, en traitant une partie de ces contenus et en diminuant la charge mentale d’un grand nombre de modérateur·euses. Mais cette aide devra toujours être supervisée par un·e humain·e, précise Open AI.

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