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De l’atelier à la friche, des espaces urbains par et pour les esprits créatifs

Auteurice de l’article :

Marie-Flore Pirmez

Véritable vorace de podcasts et de documentaires, Marie-Flore croit fermement en un renouveau du journalisme écrit grâce aux multiples opportunités du web et des magazines longs formats. Lorsqu'elle enlève sa casquette de journaliste, vous risquez de la croiser en train de randonner ou dans un studio de yoga.

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Outre les fameux hubs créatifs où iels ne se sentent pas toujours bienvenu·es, entre obstacles financiers et manque de représentativité, les créatif·ves ne savent pas toujours où s’implanter pour développer leur activité ou leur art. Pourtant, un tissu d’espaces fertiles à la créativité s’étend à coup d’occupations temporaires et autres initiatives collectives.

Dans notre dossier de juin dernier, la rédaction de kingkong répondait aux grandes questions qui entourent les hubs créatifs, ces lieux à mi-chemin entre l’espace culturel et l’incubateur d’entreprises. En se penchant sur la ligne du temps, on remarque que l’entrepreneuriat des industries créatives et culturelles (ICC) débute dans les années 2010. C’est le pendant culturel du mouvement start-up. Vers 2014, les pouvoirs publics belges commencent à investir davantage dans les ICC. Grâce au soutien structurel octroyé par les Fonds Européen de Développement Régional (FEDER), une série de hubs fleurissent alors un peu partout en Belgique. Le plat pays suit la tendance européenne de plus en plus installée dans le secteur de l’entrepreneuriat culturel.

Simultanément à cela, on parle beaucoup de la théorie de la “ville créative”, notamment dans des ouvrages comme “The Creative City: A Toolkit for Urban Innovators” (traduction littérale, “La ville créative : Une boîte à outils pour les innovateurs urbains”), écrit par Charles Landry et publié pour la première fois en 2000. Le consultant britannique spécialisé dans la créativité urbaine et l’innovation explore les défis et les challenges auxquels sont confrontées les villes dans un contexte de mondialisation. Prônant l’utilisation de l’art, de la culture et de la créativité afin d’assurer la pérennisation économique des métropoles, les gouvernements ont rapidement considéré la théorie de la ville créative comme un modèle de développement à suivre. Mais ses dissident·es l’ont plutôt perçue comme une pure utopie urbaine, et iels n’avaient pas totalement tort. En effet, la ville créative a aussi engendré l’émergence de quartiers urbains culturels standardisés. Aujourd’hui, le réseau international Global Cultural Districts Network regroupe une petite soixantaine de quartiers de ce genre répartis sur le globe.

Des concentrés urbains d’énergies créatives

Comme l’explique Basile Michel, Maître de conférences en géographie à la CY Cergy Paris Université, dans une analyse pour le média The Conversation, la théorie de la ville créative promettait une belle relance économique pour les villes en perdition. “Cette redynamisation de territoires en crise a éveillé l’intérêt des pouvoirs publics qui ont dès lors cherché à labelliser des quartiers culturels et créatifs ayant émergé spontanément, voire à en créer de toutes pièces en concentrant artificiellement des équipements culturels, des établissements commerciaux et des lieux de loisirs, comme pour le West Kowloon Cultural District à Hongkong.”

Le Quartier des spectacles à Montréal, le MuseumsQuartier à Vienne ou le Quartier de la Création à Nantes, ces districts dédiés à l’art et la culture ramènent beaucoup de monde, mais ils sont aussi souvent utilisés comme élément marketing pour régénérer l’attractivité touristique de ces grandes villes afin qu’elles rayonnent ailleurs. Mais est-ce que ça fonctionne vraiment de planifier la culture et la créativité dans l’aménagement urbain ? Vous vous demandez sûrement où l’on veut en venir avec cette longue entrée en matière, n’est-ce pas ? Ce que l’on souhaitait adresser en vous introduisant à ces théories urbaines pointues (ou barbantes, c’est selon), c’est que l’implémentation de ces grands quartiers culturels et les logiques d’entreprises derrière les hubs créatifs peuvent parfois s’avérer contre-productives pour la création artistique elle-même. L’établissement du Quartier de la création à Nantes s’est par exemple accompagné d’un mouvement de rejet de plusieurs artistes et acteurices de la culture locale, qui ont développé leur propre projet dans le quartier des Olivettes, situé de l’autre côté de la Loire – qui traverse la ville française.

Est-ce qu’un·e artiste est un·e porteureuse de projet ? Pas forcément.

Vincent Lepage, directeur du pôle économie du Service public de Wallonie

Dans une partie des milieux artistiques et culturels, plutôt attachés à la liberté de leur champ de création, une certaine défiance règne vis-à-vis des institutions politiques. Certains esprits créatifs (expression qu’on tentera de privilégier car tout le monde ne se dit pas artiste) ne se sentent dès lors pas concernés, voire exclus par ces lieux qui leur sont dédiés. Pour les plus précaires, l’augmentation des loyers imposée par le marché immobilier et la gentrification rendent tout simplement impossible leur installation dans les ateliers d’artistes proposés à la location dans ces quartiers créatifs. “Peu après l’apparition des premiers hubs wallons, des critiques ont été exprimées quant à la politique de soutien aux ICC en région Wallonne, se rappelle Vincent Lepage, directeur du pôle économie du Service public de Wallonie (SPW). Ces politiques ont depuis le début un but de développement économique pour les zones dans lesquelles s’installent ces hubs, et les démarches artistiques ne s’y sont pas toujours retrouvées. La question à poser dans ce cas-ci, c’est “Est-ce qu’un·e artiste est un·e porteureuse de projet ?” Pas forcément. Mais les hubs créatifs ont bien sûr d’autres objectifs que le business et peuvent tendre à développer d’autres synergies. Comme de s’attaquer à construire des ponts avec les asbl et autres tiers-lieux créatifs locaux.”

Lorsqu’un·e créateurice souhaite développer un projet, le hub peut ainsi être le lieu de déploiement économique, et le tiers-lieu, l’espace d’expérimentation artistique. Un genre de coopération que l’on constate déjà au CLICK, le hub créatif de Mons très ancré dans l’écosystème créatif local, mais aussi à Namur. Le TRAKK collabore régulièrement avec le Comptoir des Ressources Créatives (CRC) de la capitale wallonne, installé au sein de l’asbl Hang’ART, dans le quartier de Saint-Servais. Comme les hubs créatifs, on recense plusieurs CRC répartis sur l’ensemble du territoire wallon. Ces espaces s’adressent à toustes sans conditions de statut, de champ d’activité ou d’expérience. Le but ? Proposer un accompagnement singulier pour chaque étape d’un parcours créatif ou artistique, des ateliers, espaces de stockage et autres studios d’enregistrement mis en location jusqu’aux aides à la diffusion. Avec une philosophie commune : “Les artistes partagent des besoins et des problématiques similaires, explique-t-on au CRC. Lorsqu’on mutualise les forces humaines, on vient soutenir la difficulté des parcours professionnels créatifs et artistiques. Et ces lieux d’échanges et de ressources ne se limitent pas à l’opportunité d’occuper des locaux à prix abordables. Les échanges de services, d’outils, de compétences et de savoir-faire renforcent un esprit collaboratif précieux pour chacun·e au sein de la collectivité.”

Sans considérer une segmentation nette entre hubs créatifs et coworkings d’une part et lieux alternatifs de l’autre, on a rapidement saisi que les besoins des artistes en matière d’espaces ont tout de même engendré la naissance d’une série d’autres espaces. Parfois formés à l’initiative d’un ou de plusieurs esprits créatifs, parfois plus collectivement. Alors avant d’aller interroger plusieurs acteurices au sein de ces lieux, on a pensé que les rassembler sur une carte interactive (non exhaustive ceci dit) pourrait aider quelques âmes créatives en recherche d’un endroit pour s’essayer, s’exprimer, ou se développer.

Travailler et créer comme à la maison

À quelques pas seulement de la gare de Bruxelles-Midi, on tombe sur un espace qui semble s’extraire des codes des coworkings branchés de la capitale. “Louise Steyaert, la fondatrice du lieu, est graphiste indépendante et a toujours eu du mal à travailler seule, lance Daphné Pirot, manager de Palazzo Creative Workspace. Elle a cherché un espace de coworking, mais elle ne se retrouvait pas dans la plupart des espaces proposés à Bruxelles. C’était trop lisse, trop ‘corporate’, et elle ne connectait pas avec les gens qui fréquentaient ces lieux. C’est de là que lui est venue l’ambition de créer son propre espace, comme une deuxième grande maison.”

Installé dans un ancien garage rénové en atelier à Saint-Gilles, Palazzo s’étale sur 500m2 d’espaces de travail dédiés aux artistes et créatif·ves en tout genre. Un lieu hybride entre le coworking et l’atelier d’artiste qui propose des abonnements flexibles à la journée, mais aussi des espaces adaptés à la création, ainsi qu’un lieu d’événementiel pour promouvoir la culture et l’art. Actuellement, Palazzo compte une communauté soudée de 50 membres : peintres, photographes, architectes, écrivain·es, illustrateurices, bijoutier·ères, musicien·nes, cinéastes, journalistes, graphistes, céramistes, web designers… “Chacun·e travaille sur ses projets individuels, mais le lieu favorise les interactions, voire les collaborations, poursuit Daphné. Et bien qu’on s’adresse aux métiers artistiques, on ne va pas refuser un entrepreneureuse à la tête d’une boîte de consultance dans l’écologie.” Détail non sans importance pour Bruxelles : étant reconnu comme espace de coworking agréé, les travailleur·euses de Palazzo peuvent postuler à la prime coworking soutenue par la Région bruxelloise. Une prime allant jusqu’à 450€, un bon coup de pouce aussi pour les projets d’entreprises créatives.

Se sentir comme à la maison, c’était également le souhait de Dounia et Ilias. Frères et sœurs et colocataires dans la vie. Lui est acteur, diplômé du Conservatoire de Liège, et régisseur pour payer les factures. Elle est chercheuse en anthropologie à temps plein à l’Université Libre de Bruxelles. Ensemble, iels viennent d’ouvrir le Salon, un espace visant la visibilité des jeunes artistes. “L’idée a d’abord été de réutiliser un endroit que nous connaissions bien mais qui n’était plus utilisé. Ce bâtiment est mis à disposition par la commune de Forest depuis plus de 20 ans, lorsque notre mère y a fondé son asbl. Mais l’activité de son association s’essoufflant, elle a commencé à louer l’espace au Théâtre de Poche ou à des professeur·es de yoga. Depuis les confinements répétés, ces espaces sont squattés à hauteur d’une heure par semaine. Ils ne servaient donc plus à grand-chose.”

Toustes deux très engagé·es dans les milieux artistiques, Dounia et Ilias côtoient énormément d’artistes qui cherchent désespérément un endroit pour s’expérimenter. “En tant qu’artiste, soit on trouve un plan pour squatter un lieu de manière officieuse, en continuant d’utiliser les ateliers de l’école d’art dont on sort par exemple, soit on a les moyens de se payer un atelier dans un espace partagé, ce qui n’est pas le cas pour la majorité des artistes.”

Peinture, théâtre, musique, tatouage, artistes drag. On a vraiment envie de balayer les freins financiers afin d’encourager toustes les jeunes artistes à se lancer.

Dounia et Ilias, fondateurices du Salon

L’opportunité était trop belle. Le 1er juillet, après quelques mois de réflexions et de labeur, le Salon ouvre ses portes au 148 Rue du croissant à Forest. La soirée d’ouverture donne le ton. En amont et dans la foulée de l’événement, les deux Bruxellois·es reçoivent des dizaines de demandes d’artistes en quête d’un lieu à pouvoir occuper. En plus de promouvoir la visibilité des artistes de demain, l’ambition de Dounia et Ilias est aussi de permettre un accès entièrement gratuit à leur espace, peu importe la discipline. “Peinture, théâtre, musique, tatouage, artistes drag. On a vraiment envie de balayer les freins financiers afin d’encourager toustes les jeunes artistes à se lancer. Pour faire vivre le projet, on compte organiser des expositions et des événements qui mettront en avant la scène artistique présente au Salon. Pas besoin d’un projet abouti pour nous rejoindre. On pourrait imaginer accueillir un·e scénariste qui a envie de tester un bout de pièce de théâtre car iel vient d’être diplômé·e mais iel ne sait ni comment se lancer, ni où le faire. La seule chose qui va cadrer le choix des projets artistiques qui s’établissent au Salon, c’est une charte de valeurs sur laquelle les artistes devront s’aligner. On ne veut pas se perdre en chemin et devenir un énième lieu de coworking ‘trendy’. On veut garder un point d’attention quant à la représentativité des artistes et des formes artistiques qu’on accueille parce qu’on trouve que l’art est encore très blanc, hétéro, cisgenre (dont le genre ressenti est celui du genre attribué à la naissance) et classiste.”

À une plus grande échelle, les villes sont également le siège de bon nombre d’occupations temporaires. D’une friche à d’anciennes casernes désaffectées, ces lieux sont souvent dans l’attente d’importants travaux de rénovations nécessaires à la création d’un ensemble de logements ou de services collectifs. Les pouvoirs communaux décident parfois de mettre ces sites à disposition pour la gestion de projets à forte orientation sociale, culturelle ou artistique. À la tête de pali pali, un accélérateur de projets culturels, sociaux et solidaires à Bruxelles, Edouard Meier a un regard périphérique sur ces lieux dans la capitale. Peut-être avez-vous même déjà foulé les pavés de Usquare.brussels (autrefois nommé See U) ou le jardin du Grand Hospice. “Nous gérons plusieurs projets d’occupation temporaire dans le secteur de l’économie sociale et solidaire et nous faisons aussi de l’accompagnement de projets entrepreneuriaux inscrits dans les ICC, à la fois pour des collectivités publiques et des initiatives privées, explique Edouard Meier. L’intérêt d’un acteur comme pali pali, c’est une plus grande capacité d’action, une communication et un développement de projets individuels qui ont plus d’impact. Mais cela permet aussi de répondre plus précisément aux demandes des personnes qui souhaitent s’installer dans ces lieux pour leur projet culturel ou artistique.” Besoin d’un lieu pour le tournage d’un clip ? Edouard vous conseillera plutôt de vous orienter vers un espace au sein de l’Imprimerie, le petit dernier des “tiers-lieu” confiés à pali-pali, situé dans les anciennes imprimeries de la Banque Nationale. Un atelier de sérigraphie à organiser ? Plutôt Usquare.

Ce n’est pas un projet qui aurait tapé dans l’œil d’un programme d’accompagnement entrepreneurial, mais c’est tellement utile et malin

Edouard Meier, directeur de Pali Pali

À la différence d’un hub créatif, l’aspect économique des projets créatifs accueillis au sein d’une occupation temporaire est moins critique. “Cela reste une double métrique : création artistique et création économique, continue Edouard Meier. Mais l’avantage pour les artistes, c’est la possibilité laissée à l’accident. Iels peuvent vouloir s’établir sur le moyen terme ou sur une courte période, pour se tester, parfois se crasher.” En accueillant des esprits créatifs un peu plus marginaux, dont les projets seraient parfois considérés comme fragiles sur papier, et dont la démarche serait trop pointue pour se développer dans un hub, une typologie d’acteurices plus large se déploie. À Grand Hospice, on a par exemple croisé la compagnie de théâtre Les Voyageurs sans Bagage. Iels reprennent de grands classiques de la littérature française. Dernièrement, par un jeu de réécriture, iels ont transformé d’Artagnan en femme et en ont fait une comédie populaire. “Ce n’est pas un projet qui aurait tapé dans l’œil d’un programme d’accompagnement entrepreneurial, mais c’est tellement utile et malin”, exprime le directeur de pali pali.

Par ailleurs, le coût d’entrée pour un lieu d’occupation temporaire est généralement un peu moins élevé. En moyenne, pour s’installer dans un espace de pali pali, il faut compter 65€ du m2 par an. Des lieux qui répondent à un besoin criant d’espace de travail accessible à un tarif abordable, ainsi qu’un besoin de communauté. “Les industries créatives fonctionnent en bandes organisées, décrit Edouard Meier. Dans chacun des lieux que l’on gère, on pourrait citer une vingtaine de collaborations qui ont émergé grâce aux échanges et à la mise en commun des idées.”

Des lieux dématérialisés

Pour se construire une communauté, les artistes préfèrent aussi parfois se rencontrer et échanger pour quelques heures. C’est le constat d’une dernière initiative qui a retenu notre attention lors de la rédaction de ce dossier. “Auparavant, je louais un espace dans un atelier à Molenbeek, se souvient Jesse, illustratrice et cofondatrice du collectif Artist coworking Brussels. Ce n’était pas très cher, mais en tant que jeune illustratrice, nouvellement arrivée en Belgique, c’était quand même difficile de joindre les deux bouts. Et je n’avais pas envie de m’endetter pour profiter d’un espace.” Avec un autre ami illustrateur, Jesse se rend compte que les créatif·ves sont nombreux·ses à vouloir travailler à plusieurs. “Pour s’entraider, mais aussi simplement pour rencontrer d’autres gens, car nos professions sont parfois très solitaires, regrette Jesse. Rien qu’administrativement, les divers niveaux d’expérience dans le domaine artistique sont utiles pour toustes.”

Les raisons qui amènent au collectif sont variées : besoin d’envoyer des courriels ennuyeux, de contacter des clients, d’un regard critique sur un travail ou des illustrations, de charbonner en se motivant à plusieurs… Dans un cadre que les fondateurices souhaitent multidisciplinaire et inclusif (à nouveau, charte de valeurs à l’appui), les sessions du collectif se déroulent une fois par semaine dans un café. “Les artistes peuvent travailler ensemble avec une connexion à Internet pendant quelques heures, en s’assurant de consommer bien sûr. Au début, nous étions seulement quatre ou cinq. Mais après seulement trois mois d’existence, nos séances rassemblent parfois jusqu’à 20 personnes. Qui plus est, nous avons désormais trouvé un café qui nous soutient et où le gérant est plutôt ravi d’aider une communauté d’artistes.”

Graphistes, traducteurices, créatif·ves en tout genre, même journalistes (on y a participé pour goûter à l’ambiance), certain·es deviennent des habitué·es et rejoignent Jesse chaque semaine, d’autres viennent lorsque l’envie leur prend. Mais au vu de l’engouement, d’autres collectifs se sont rapidement créés, à Liège, au Luxembourg. “Même à Osaka, s’exclame Jesse. Une artiste d’origine japonaise rentre chez elle pour quelques temps et souhaite lancer le concept là-bas. De ville en ville, on sent que la bulle artistique est un petit monde et qu’une fois qu’on y entre, on connaît tout le monde.” Alors, artistes et créatif·ves, si l’on comprend que l’inspiration émerge souvent là où elle n’a pas été planifiée, trouver un lieu adapté à son émancipation laisse présager de précieux futurs créatifs. Et les options semblent multiples.

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