DO

Le premier conseil, c’est de bien préparer son CV et son showreel (portfolio). “Il faut être fier·e de ce qu’on montre et montrer ce qu’on sait réellement faire”, affirme Alexandra Meese.

Selon elle, il est également important de se former par soi-même et être curieux·se. “Si à l’école, iels n’utilisent pas un soft, il faut qu’iels essaient de se former par elleux-mêmes et être attentif·ves à ce que l’industrie fait.”

Et lorsque les étudiant·es finissent leur cursus, qu’iels n’hésitent pas à proposer des stages en entreprises. “C’est un tremplin pour se lancer sur le marché de l’emploi. Autant mettre ces trois mois à profit plutôt que de rester à ne rien faire. Chez nous, quasi toustes celleux qui ont fait un stage média, on les a gardés.” D’ailleurs, il ne faut pas hésiter à postuler. “Et à tenir les entreprises au courant de son évolution, avec un update de CV par exemple. Il y a des gens qui ont eu du mal à démarrer leur carrière, qui ont tenu bon et qui ont finalement trouvé du boulot.”

Dans ce sens, il faut aussi être à l’écoute des besoins du studio. “Les écoles mettent souvent l’accent sur l’animation 3D, la VFX, mais elles laissent de côté le compositing (l’un des maillons essentiels de la production d’un projet audiovisuel. Le VFX Compositing Artist va assembler et mélanger plusieurs sources, images ou effets spéciaux pour un rendu d’image le plus réaliste possible). Les étudiant·es zappent cette étape-clé et c’est là qu’on recrute le plus.”

DO NOT

Pour Michel Denis, dans son CV, il faut surtout ne pas “mentir sur son niveau“. “Ce n’est jamais bon parce que ça se voit très vite.”