Connaissez-vous le paradoxe du chat beurré ? Beurré on a dit, pas bourré
Auteurice de l’article :
Suite à la vision d’une pub, vieille de 10 ans, pour les boissons énergisantes Flying Horse, on s’est dit qu’on allait pouvoir sauver notre planète en utilisant le simple mais judicieux paradoxe du chat beurré.
Le constat
Une tartine beurrée tombe toujours du côté du beurre et on vous rassure, ça n’a rien à voir avec le karma. C’est lié aux lois physiques qui régissent notre univers. Le chat, lui, retombe toujours sur ses pattes (c’est grâce à son réflexe de redressement, une capacité commune à beaucoup de mammifères).
Le paradoxe
Le paradoxe du chat beurré nous dit que, dès lors qu’on fixe fermement une tartine beurrée sur le dos d’un chat, en prenant soin de mettre la côté beurré vers le ciel, le chat lévite en mouvement perpétuel dans l’air.
L’idée
Avec l’équipe, on a bien réfléchi à ce principe et on s’est dit que grâce au chat et à la tartine beurrée, on allait pouvoir créer une nouvelle forme d’énergie verte pour pas grand-chose et que ça nous permettrait de sauver la planète – Oui, on a de l’ambition. Il nous suffirait d’élever des chats, de beurrer des tartines, de fixer le tout ensemble et le tour est joué. Fini la pollution, fini le réchauffement climatique, fini…
La chute
Il y a une chute à cette histoire et ce n’est pas celle du chat. On vous rassure, il va bien. La tartine aussi d’ailleurs. Après avoir acheté 1.3 tonne de croquettes et pris des actions en bourse chez Pasquier (la marque de brioche), on s’est rendu compte qu’il y avait un petit couac dans notre business plan. On a découvert que le mouvement perpétuel, malgré qu’il soit capable de durer indéfiniment, sans apport extérieur d’énergie ou d’autres éléments, ne peut devenir une source d’énergie. C’est le premier principe de la thermodynamique qui le dit et nous, on s’est arrêté là.
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