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Connaissez-vous le paradoxe du chat beurré ? Beurré on a dit, pas bourré

Auteurice de l’article :

Julie Peustjens
Copywriter

Julie, on pourrait d’abord parler de son humour tranchant et décalé. Mais derrière lui se cache un grand professionnalisme et beaucoup de détermination. Pendant plusieurs années, elle a fait de la gestion de projet digital chez Dogstudio et laniche. Aujourd’hui, elle co-gère avec aisance le média kingkong. Telle une grande cheffe, Julie rédige des contenus avec une plume épicée qui est lui propre, au plus grand bonheur des lecteurices affamée·es.

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Suite à la vision d’une pub, vieille de 10 ans, pour les boissons énergisantes Flying Horse, on s’est dit qu’on allait pouvoir sauver notre planète en utilisant le simple mais judicieux paradoxe du chat beurré.

Le constat

Une tartine beurrée tombe toujours du côté du beurre et on vous rassure, ça n’a rien à voir avec le karma. C’est lié aux lois physiques qui régissent notre univers. Le chat, lui, retombe toujours sur ses pattes (c’est grâce à son réflexe de redressement, une capacité commune à beaucoup de mammifères).

Le paradoxe

Le paradoxe du chat beurré nous dit que, dès lors qu’on fixe fermement une tartine beurrée sur le dos d’un chat, en prenant soin de mettre la côté beurré vers le ciel, le chat lévite en mouvement perpétuel dans l’air.

L’idée

Avec l’équipe, on a bien réfléchi à ce principe et on s’est dit que grâce au chat et à la tartine beurrée, on allait pouvoir créer une nouvelle forme d’énergie verte pour pas grand-chose et que ça nous permettrait de sauver la planète – Oui, on a de l’ambition. Il nous suffirait d’élever des chats, de beurrer des tartines, de fixer le tout ensemble et le tour est joué. Fini la pollution, fini le réchauffement climatique, fini…

La chute

Il y a une chute à cette histoire et ce n’est pas celle du chat. On vous rassure, il va bien. La tartine aussi d’ailleurs. Après avoir acheté 1.3 tonne de croquettes et pris des actions en bourse chez Pasquier (la marque de brioche), on s’est rendu compte qu’il y avait un petit couac dans notre business plan. On a découvert que le mouvement perpétuel, malgré qu’il soit capable de durer indéfiniment, sans apport extérieur d’énergie ou d’autres éléments, ne peut devenir une source d’énergie. C’est le premier principe de la thermodynamique qui le dit et nous, on s’est arrêté là.

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