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Weekly 3 minutes de lecture

Weekly ※ vendredi 22.09.23

Auteurice de l’article :

François Genette

Accro à l’actu, fan de la culture geek, aficionado de tech digitale et gamer acharné, François Genette est passionné par tout ce qui touche au numérique. Journaliste pendant près de 15 ans dans les grands médias nationaux et locaux, il utilise aujourd’hui sa plume pour partager ses découvertes venant des univers qu’il affectionne.

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Le vendredi, c’est weekly : un condensé de ce que l’équipe a vu, lu, écouté et a envie de vous partager.

Quand X (anciennement Twitter) pratique la Cancel Culture

Elon Musk est indéniablement très intelligent et particulièrement visionnaire dans de nombreux secteurs, mais il n’en reste pas moins quelqu’un d’extrêmement rancunier. La preuve avec cette révélation du média NewsWhip, qui dévoile que les liens publiés dans la plateforme X – qui n’est autre que Twitter, racheté par Musk l’année dernière – vers les articles du journal New York Times reçoivent beaucoup moins d’engagements que les autres. 

Et d’après les conclusions de NewsWhip, cela s’expliquerait par le temps nécessaire à l’ouverture de ces derniers, bien plus long qu’à l’accoutumée et donc décourageant pour les internautes qui cliquent dessus. Or, ces ralentissements seraient tout simplement intentionnels et intégrés au sein de la plateforme. Mais pourquoi le fantasque milliardaire déteste-t-il tant ce quotidien historique américain, me demanderez-vous ? 

Cela s’explique par les positions du journal qui sont à l’opposé de celles de Musk sur de nombreux sujets sociétaux. Le New York Times s’est d’ailleurs montré très critique envers le patron de SpaceX et Tesla, ce qui a eu le don de déplaire fortement à ce dernier.

Unity passe en mode vénal et provoque la colère des développeurs

Unity, c’est, avec Unreal Engine, le moteur de jeu le plus utilisé au monde. Pour les profanes, un moteur de jeu, c’est un programme boîte à outils permettant de gagner un temps très précieux lors du développement d’un jeu en intégrant un très grand nombre de mécaniques “préinstallées”. Et justement donc, Unity a lancé un nouveau plan de monétisation controversé, prévu pour le 1er janvier 2024. La nouvelle règle ? Tous les jeux dépassant un certain seuil de revenus et d’installations seront taxés à chaque nouvelle installation. Oui, vous avez bien entendu, chaque installation ! 

Cela signifie que les studios d’un jeu à succès devront payer Unity à chaque fois que le jeu qu’ils ont lancé est installé. Contrairement à avant, où le prélèvement n’était fait que lors de l’achat du jeu. Autant dire que non seulement la somme peut être très élevée, mais qu’en plus, celle-ci sera extrêmement difficile à prédire. Ce nouveau système entraîne également un très grand nombre de problèmes potentiels. Car si Unity assure que chaque installation sera comptabilisée, il sera difficile pour les studios de vérifier cette prétention. 

Bref, comme on pouvait s’y attendre, la réaction de l’industrie n’a pas été des plus amicales. Unity, autrefois le chouchou des développeur·euses indépendant·es, est maintenant vu comme un grippe-sou et son patron, l’excentrique John Riccitiello, comme le nouvel ennemi des petits studios et des créateurices amateurices ou semi-professionnel·les.

Il voulait transférer 1680€ en bitcoin, il en perd un demi-million

Il a sans doute eu son cœur qui a raté quelques battements. La semaine dernière, un utilisateur de crypto-monnaies a involontairement envoyé plus de 19 Bitcoins (soit environ 458 000€) en frais de transaction pour un simple transfert de 0.07 BTC (environ 1680€). 

Pour comprendre ce qui a pu se passer (et déraper dans ce cas-ci), il faut d’abord préciser que sur les plateformes qui permettent les transactions en Bitcoin, il existe des frais liés à ces dernières. En fonction de la somme transférée, une petite partie de celle-ci est retenue comme “marge” par les mineur·euses, ces utilisateurices qui “prêtent” la puissance de leur ordinateur pour la réalisation des transactions. En général, ces frais sont très modestes, moins de 2 dollars américains par transaction ; mais pas ici… 

Pour expliquer l’erreur, les expert·es pointent du doigt les plateformes d’échange qui utilisent des logiciels d’automatisation pour effectuer des transactions avec des paramètres spécifiques. Or, dans ce cas, une erreur de calcul aurait pu attribuer à la transaction des frais démesurés. Coup de chance pour le malheureux, les mineur·euses qui ont permis la réalisation de la transaction se sont fait connaître et veulent rendre la somme à son réel détenteur.

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