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Weekly 3 minutes de lecture

Weekly ※ vendredi 17.03.23

Auteurice de l’article :

Julie Peustjens
Copywriter

Julie, on pourrait d’abord parler de son humour tranchant et décalé. Mais derrière lui se cache un grand professionnalisme et beaucoup de détermination. Pendant plusieurs années, elle a fait de la gestion de projet digital chez Dogstudio et laniche. Aujourd’hui, elle co-gère avec aisance le média kingkong. Telle une grande cheffe, Julie rédige des contenus avec une plume épicée qui est lui propre, au plus grand bonheur des lecteurices affamée·es.

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Le vendredi, c’est weekly : un condensé de ce que l’équipe a vu, lu, écouté et a envie de vous partager.

Une IA capable de détecter le cancer du sein

Les IA ne cessent de nous surprendre et ce, même dans le domaine médical. On a récemment lu que l’une d’entre elles parvenait à diagnostiquer le cancer du sein et permettrait de prévoir la présence d’une tumeur un an avant la confirmation par biopsie. Si on parle en chiffres, dans 87% des cas, cette IA reconnaît et identifie correctement le développement d’un cancer du sein. Et ce n’est pas tout, elle est également capable d’en distinguer différents types, dont des formes rares.

Mais concrètement comment cette IA peut-elle être capable d’un tel diagnostic ? Les chercheur·euses ont utilisé près de 38.500 mammographies de plus de 9.000 patientes. L’algorithme de l’IA a été entraîné à pouvoir reconnaître 51 caractéristiques mammaires, grâce à des méthodes de deep learning (à savoir des algorithmes capables de mimer les actions du cerveau humain grâce à des réseaux de neurones artificiels). Plusieurs personnes qui ont travaillé sur le projet se sont dites impressionnées par la précision de ses résultats.

©Pexels

Une première mondiale, mais aussi une incroyable avancée pour les IA et le monde médical. Elle ne remplacera évidemment pas la médecine classique, du moins pas pour le moment, mais elle sera en tout cas d’une grande aide.

Le podcast sur nos femmes wallonnes

Mercredi soir, on s’est rendues à la soirée de lancement d’un nouveau podcast 100% féminin et wallon. Un événement qui avait lieu au centre culturel “le Delta”, à Namur. Le nouveau projet sonore lancé par le studio de création Ultra Vagues, mené de front par les talentueuses Cassiopée Henaff et Héloïse Rouard, s’appelle “Nos femmes wallonnes”. Dans cette série sonore de 10 épisodes, on découvre les profils de 10 femmes qui ont marqué l’histoire et fait rayonner le matrimoine wallon.

Accueillies par le sourire et la bonne humeur des deux fondatrices d’Ultra Vagues, la soirée s’est déroulée en 3 temps. UN. une introduction sur le studio Ultra Vagues, ses champs d’actions et ses services – DEUX. une table ronde autour de la question “pourquoi les femmes sont-elles invisibilisées dans l’Histoire ?”, avec comme participant·es, plusieur·es historien·nes et doctorant·es – TROIS. un verre pour célébrer la mise en ligne de ce beau projet sonore, qui aura mis plus de 15 mois avant d’arriver à maturité.

Hélène Dutrieu par Gilda Fêlée
Marie Mineur par Gilda Fêlée

On tenait particulièrement à revenir sur le deuxième temps fort de cette soirée, celui de la table ronde. On a adoré la pertinence des interventions, le naturel et la justesse de la médiation ainsi que l’importance des propos tenus. Le constat est là : de l’art à la politique, en passant par l’éducation ou encore la science, il est très compliqué de trouver des archives, des sources, des traces des femmes ayant marqué l’Histoire. On revient donc sur la question du : “pourquoi cette invisibilisation ?”

Ces femmes ont été invisibilisées à cause du patriarcat et/ou par manque d’intérêt – ce qui revient à dire le patriarcat, à nouveau. Cette discussion s’est clôturée sur les solutions qui pourraient être imaginées afin de mettre en avant ces femmes. Plusieurs propositions intéressantes ont été évoquées : des musées avec des collections de femmes artistes (not a fun fact : seulement 7 oeuvres réalisées par des artistes féminines sont exposées, tous musées royaux confondus, à Bruxelles), une éducation scolaire qui parle de rôles modèles féminins et de ce qu’est le patriarcat, et des lieux publics renommés en mémoire de ces femmes – ce serait déjà un bon début. Évidemment, vous commencez à nous connaître, on vote oui à toutes ces propositions et si ça ne tenait qu’à nous, ces idées seraient déjà d’application depuis bien longtemps. Alors Monsieur Prévot, à quand des noms de rues, de lieux culturels et d’amphithéâtres en mémoire des femmes à Namur ?

La série podcast d’Ultra Vagues, “Nos femmes wallonnes” est disponible à l’écoute sur le site du projet et sur Spotify.

Cet article a été écrit par la team kingkong, Lucie Roulet, Julie Peustjens et Julie Mouvet.

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