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Weekly 2 minutes de lecture

Weekly ※ vendredi 11.08.23

Auteurice de l’article :

Catherine Coyette

Rédactrice et pigiste freelance depuis 2020, Catherine mixe sa passion de l’événementiel où elle promeut les micro-brasseries artisanales avec l’écriture. Elle forme également des profils variés à la plume. Un brin féministe, la défense du statut des femmes dans la société lui tient particulièrement à cœur. Italienne de naissance, elle s’y échappe chaque année quelques jours. Soucieuse de l’écologie, elle est la reine de la récup’ et des bons plans…

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Le vendredi, c’est weekly : un condensé de ce que l’équipe a vu, lu, écouté et a envie de vous partager.

Refik Anadol, l’artiste turco-américain qui explore ce qu’est un·e humain·e à l’ère de l’IA

Sur les réseaux, les fanas d’art numérique se relayent ses créations. Refik Anadol est un artiste hors norme, fasciné par la capacité créative des machines. Son truc ? Transformer les données numériques (data) en installations protéiformes pour des client·es internationaux·ales. Pionnier de l’esthétique de l’IA, on a récemment été scotché par la beauté impressionnante d’une de ses œuvres exposée au MoMa. Colorée et mouvante, elle se désintègre sous les yeux ébahis des spectateurices.

Du 19 novembre 2022 au 5 mars 2023, “Unsupervised” occupe le rez-de-chaussée du célèbre MoMa. L’installation composée de trois œuvres numériques mobilise l’IA en continu pour interpréter près de 200 ans d’art de la collection du lieu. Globalement, le travail de l’artiste questionne les possibilités offertes par l’informatique. Comment notre perception et notre propre expérience du temps et de l’espace muent-elle depuis que la technologie s’impose dans notre vie quotidienne ? Pour le plaisir des yeux, n’hésitez pas à scroller sur sa page Insta. Ses environnements singuliers, immersifs vous transportent quelques instants dans une autre dimension.

Le phénomène “Pixel war”, la bataille des pixels pour colorier numériquement

Le 25 juillet dernier émergeait la “Pixel War”, une fresque collaborative de la plateforme Reddit. Pour parvenir à la créer, les utilisateurices se sont distribué·es pas moins de 6 millions de pixels au cours d’une bataille acharnée ! Cette toile participative unique comporte différents éléments comme des figures, des drapeaux ou encore des symboles.

Version de 2022

Cette année, les sarthois·es ont représenté leur département en dessinant l’un de leurs emblèmes : le circuit des 24 heures du Mans.

Ce nouveau type d’œuvre d’art co-construit par des internautes nous fait l’effet d’un patchwork visuel. Il nous rappelle le pointillisme. Ce mouvement artistique utilise des petites bandes de couleur juxtaposées à la place de grandes zones colorées. Les participant·es ont juste rendu “2.0” cette technique picturale du 19èmesiècle. Alors prêt·e à relever le défi l’année prochaine avec l’un de nos emblèmes belges ?

L’art visuel en canettes dans le monde de la bière

Avec les festivals estivaux, on côtoie une kyrielle de micro-brasseries qui rivalisent de créativité pour décorer leurs canettes avec des designs de plus en plus sophistiqués. Une entreprise canadienne Collective Arts Brewing se donne même la mission de promouvoir le travail d’artistes visuels en exposant leurs œuvres sur leurs canettes de bière.

Si brasser une bonne mousse est tout un art, rendre des canettes attractives et désirables pour les consommateurices l’est également. N’a-t-on pas envie en été de siroter cette bonne bière vendue dans un packaging coloré et plein de peps ? Récemment, on est séduit par le talent de cet artiste bruxellois qui bosse pour la brasserie de la Mule. Il ne reste plus qu’à goûter le breuvage sur un coin de terrasse en espérant échapper à une bonne drache…

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