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Les “Acrolithes humains” en douze clichés

Bruxelloise d’adoption, Ethel Lilienfeld est une artiste plasticienne et vidéaste française. On est récemment tombé·e sur sa série de douze photos portraits “Les Acrolithes”. Un travail touchant, soutenu par le centre de production et de formation artistique Le Fresnoy de Tourcoing.

L’adjectif “acrolithe” caractérise une statue dont la tête et les extrémités sont fabriquées dans un matériau noble alors que le restant est façonné avec une base plus commune comme du plâtre ou de la terre cuite. Les personnages d’Ethel Lilienfeld séduisent autant qu’ils répugnent. L’artiste les a conçus à la limite entre le réel et le virtuel, à la jonction entre le vivant et le mort, à la croisée du beau et du repoussant. Ethel s’interroge sur la façon dont le corps virtuel modelé par les filtres dans notre communication numérique nous impacte au quotidien. On ne reste pas insensible aux images qu’elle fabrique, tant elles bousculent les standards esthétiques, les normes sociales et les notions d’identité et de genre. Pour les, curieux·ses, ses œuvres sont exposées jusqu’au 1/08 au Cube Garges.

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Nous, huit milliards d’humain·e·s, moins vingt-sept, plus septante, le temps de lire ce titre

Plasticienne belge, Laurence Dervaux, dans ses œuvres, mixe les disciplines. Le corps humain est particulièrement mis en forme et elle en souligne tant la beauté que la vulnérabilité. Jamais brutalement mis en avant, le corps est suggéré. En 2020, on se souvient de sa mise en scène, puissante et esthétique, de la quantité de sang pompée par le cœur en 1 h 28 à l’occasion de l’expo “La Colère de Ludd” au BPS22.

À l’automne 2023, découvrez l’expo “Nous, huit milliards d’humain·e·s moins vingt-sept, plus septante, le temps de lire ce titre”. Cette manifestation est une rétrospective des œuvres de l’artiste. Vous y découvrirez aussi des productions inédites, notamment sa grande installation immersive où la lumière joue un rôle central. On s’y laisse bercer par sa vision captivante et imagée du corps humain, caractérisé par un écoulement continu de ses fluides vitaux. Du 23/09/2023 au 07/01/2024 au BPS22 à Charleroi.

Le Créa’Bus (2.0), un projet itinérant pour les arts vivants et numériques

Depuis une dizaine d’années, le Créa’Bus sillonne les villages de l’ouest de la France à la rencontre des plus jeunes. C’est la compagnie d’arts vivants CREA qui en est l’auterice. Son premier engin avec scène et gradins accueillait environ 35 spectateurices. Le public et les artistes se retrouvent ainsi, dans le même espace, au cœur d’un périple unique et interactif. Le bus fait halte dans divers lieux reculés géographiquement. En 2020, le Créa’Bus 2.0 est lancé pour sensibiliser aux arts numériques. High-tech, il est pourvu d’écrans plats reliés à des nouveaux logiciels et se mue en salle de spectacle avec une vue panoramique de 270°. La compagnie CREA ambitionne, avant 2030, d’atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies. Comment ? En encourageant une meilleure inclusion sociale et en contribuant à une réduction des inégalités. Une aventure originale où le numérique va à la rencontre des citoyen·ne·s…

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