On en connaît des tas, les superstitions sont présentes dans la vie de tous les jours. Celle qui nous évite de passer sous une échelle ou encore celle qui nous empêche d’ouvrir un parapluie dans une maison. Elles n’épargnent personne… pas même les gamer·euses.

Être un·e gamer·euse n’est pas toujours de tout repos. Moment de relaxation pour beaucoup, le jeu vidéo entraîne aussi une avalanche d’émotions. Certain·es d’entre elleux ont leur manière bien spécifique de jouer et de gérer ce tourbillon d’adrénaline. Si les superstitions peuvent être une source d’angoisse, elles sont aussi un moyen de se rassurer.

Parmi les joueur·euses, beaucoup d’entre elleux ont la superstition de la “position”. On vous explique. Si lae joueur·euse n’est pas dans sa position habituelle, sa partie ne sera pas concluante. Libérer ses pieds peut être aussi d’une importance capitale pour les spécialistes du jeu vidéo. Attention, il faut distinguer chaussettes et chaussures. Pour certain·es, enlever ses chaussures est indispensable – C’est une question de confort, vous comprenez ? Par contre, garder ses chaussettes peut être crucial. – Encore une question de confort… et de chaleur.

En live, avant de combattre un boss,
je vais voir mon chat et s’il me lèche
la main, ça veut dire que je vais
réussir à le battre.

Chloé

Chloé (26 ans), streameuse et fondatrice de Stream’Her, aime les jeux avec du défi, comme Dark Souls. Elle n’a pas de position particulière pour jouer. Ce qui compte… c’est la réaction de son chat. “J’ai une superstition un peu marrante mais en live, avant de combattre un boss, je vais voir mon chat et s’il me lèche la main, ça veut dire que je vais réussir à le battre.”

Les stéréotypes font aussi partie du jeu. Pour certain·es gamer·euses jouant en ligne, si l’un·e de leur équipièr·e a une photo de profil d’animé, c’est la poisse. Malheureusement pour elleux, ces personnes sont vu·es comme des pleurnichard·es… Et oui, l’exclusion existe aussi ici. À l’inverse, si une équipe A affronte une équipe B composée de joueur·euses ayant une photo d’animé, l’équipe B est vue comme très compétente et la partie s’annonce corsée – Oui, il y a de quoi s’y perdre…

Justine (20 ans) a fait l’expérience de ce genre de stéréotypes en jouant à Fortnite. Elle nous l’explique : “Un jour, j’ai joué avec un petit garçon. Il devait avoir 7 ou 8 ans. Je me suis tout de suite dit qu’on allait perdre notre partie, mais j’avais tort car il était super fort”. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences…

Tout fouiller, ou recommencer

Certain·es n’ont pas forcément de superstition, mais plutôt des rituels. C’est le cas d’Aude qui, quand elle joue, commence par fouiller tous les recoins de la map. “Quand je débute un jeu, je vais avoir tendance à aller fouiller partout pour être sûre d’être bien équipée et être prête pour la suite. J’aime le fait qu’il y ait des petites attentions des développeur·euses, comme des petits trucs à collecter.” François (40 ans), lui, aime connaître un jeu en profondeur, quitte à y rejouer. “Je vais souvent commencer une part, jouer 3-4 heures, et puis recommencer. Après ça, j’aurai compris une partie des règles, du game play, que je n’avais pas assimilées au départ. Je trouve qu’il y a certains jeux pour lesquels le prologue est super intéressant et quand tu ne le connais pas, tu ne fais pas les choses comme il le faudrait. Ça me frustre.”

D’autres n’ont tout simplement pas de superstition comme Marc (25 ans), un adepte d’Hearthstone, un jeu de cartes en ligne. Ou ils en ont dans d’autres domaines, comme l’explique Alessandro (24 ans), amateur de League of Legends et monteur vidéo. “Je comprends que d’autres joueur·euses aient des superstitions, j’en ai moi-même pour les montages. Personnellement, je prends les jeux vidéo comme du divertissement et de la détente.”

Pour finir, imaginons qu’un certain Francis décide de jouer à Mario Bros. En pleine partie, au niveau 2 du monde 5, il est à deux doigts de gagner le drapeau et là… une ÉCHELLE ! Est-ce que Mario peut passer en dessous ou cela va lui porter malheur ? Affaire à suivre…

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