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Le Grand Prix Explorer, quand les créateurices d’internet repoussent le champs des possibles

Auteurice de l’article :

Julie Peustjens
Copywriter

Julie, on pourrait d’abord parler de son humour tranchant et décalé. Mais derrière lui se cache un grand professionnalisme et beaucoup de détermination. Pendant plusieurs années, elle a fait de la gestion de projet digital chez Dogstudio et laniche. Aujourd’hui, elle co-gère avec aisance le média kingkong. Telle une grande cheffe, Julie rédige des contenus avec une plume épicée qui est lui propre, au plus grand bonheur des lecteurices affamée·es.

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Il y a un mois, 22 personnalités des internets se réunissaient pour s’affronter sur le Circuit Bugatti du Mans au volant de F4. Ils ont explosé le record français de visionnage avec plus d’un million de téléspectateur·ices rivé·es derrière leur écran pour regarder la course.

Il y a quelques jours sortait le documentaire qui retrace la folle histoire du projet du Grand Prix Explorer organisé par le YouTubeur et streameur français Lucas Hauchard AKA Squeezie. On a décidé de vous en parler.

Pourquoi on a aimé regarder ce documentaire ?

C’est un fait, on n’est pas des fanas de courses de voitures pour des raisons plutôt évidentes, mais qu’on vous cite quand même. Le côté ostentatoire de ce sport, le manque de considération écologique… La liste est longue, mais là n’est pas notre point.

On a aimé ce documentaire parce qu’il s’adresse à tout le monde. Le constat aujourd’hui, face aux médias traditionnels et à la célébrité de manière générale, c’est le manque d’accessibilité, le côté élitiste et ce fossé bien creusé qui nous rappelle sans cesse que jamais on ne sera à cette place-là.

Ici, on repense totalement les codes. On suit Squeezie, le créateur de contenu, à travers la poursuite d’un rêve, d’une idée folle, celle de créer une course de Formule 4 et d’y faire participer 21 de ses homologues des internets. On comprend rapidement que Squeezie, malgré toute sa simplicité, ne mène pas le même train de vie que nous – perso, personne ne roule en Porsche chez kingkong et/ou n’est sponsorisé par Deezer – mais ça ne nous empêche pas d’avaler cette vidéo de plus de 50 minutes sans voir le temps passer.

Oui, parce qu’en fait, on est plutôt dans une forme d’admiration pour le jeune Français de seulement 26 ans. Dans le monde actuel – OK granny ! – on est sans cesse alpagué de plateformes en réseaux sociaux, en canaux de communication etc., etc. Les interactions et les tentations sont nombreuses. Dès lors, se démarquer relève de l’exploit et se faire connaître devient quasiment impossible.

L’authenticité des makers des internets

Hormis l’aspect quasi inatteignable de la célébrité dans cet océan qu’est internet, ce qu’on adore, c’est voir que les personnes qui arrivent à s’y faire un nom le font en se créant de toutes pièces. En restant elles-mêmes, fidèles à leurs passions, leur personnalité, leurs affinités. En fait, c’est ce qu’on aime et qu’on veut voir, plus d’authenticité. Pas la fame, le glam et les paillettes des célébrités des chaînes télé grand public, mais des personnes vraies qui réussissent à créer des projets qui leur ressemblent et qui rassemblent des communautés, quelles qu’elles soient.

L’admiration et le respect, ce sont sur ces deux sentiments que nous a laissées ce documentaire. Certes, à terme, on aimerait voir plus de conscience écologique, de questionnement sur le féminisme, sur la surconsommation… mais, avant de gagner la guerre, on est déjà très contentes d’avoir réussi cette bataille. Celle de ne plus voir des icônes médiatiques à la Nikos, Cauet, Cyril Hanouna, Cristina Cordula et toute cette horrible clic, mais des gens comme nous.

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