Un robot digne de Gundam ou Pacific Rim dans le monde réel ? Qui d’autre que les Japonais·es pour imaginer un projet aussi fou ? Et c’est une start-up nippone du nom de Tsubame Industries qui s’y est collée en créant un robot métallique géant baptisé “Archax” de plus de 4 mètres de haut.

Les mechas, ce sont ces robots articulés grands comme des maisons et rendus connus par les dessins animés et séries de science-fiction tels que Transformers ou encore Goldorak. 

Surtout populaires en Asie et spécifiquement au Japon grâce à de nombreux mangas traitant du sujet, ils étaient jusqu’à présent cantonnés à l’imaginaire collectif. Mais avec Archax, les mechas font irruption dans le monde réel.

Un très, très gros jouet

Archax, c’est un robot bipède de 4,5 mètres de haut d’un poids de 3,5 tonnes. Son squelette en alliage mécanique est composé de 26 articulations qui lui permettent une variété de mouvements, du simple fait de se pencher à la capacité de se déplacer avec grâce. Archax possède également des bras mécaniques et des mains robustes qui lui permettent de manœuvrer des charges allant jusqu’à 15 kg.

Mais ce qui impressionne surtout avec ce joli bébé d’acier, c’est le cockpit spacieux et confortable situé au sein de la poitrine du robot. Équipé d’écrans de contrôle, de deux joysticks intégrés aux accoudoirs et de pédales intuitives, le cockpit offre une expérience immersive unique. Les 26 caméras embarquées retransmettent des images sur quatre écrans, offrant ainsi une vue panoramique de l’environnement à 180 degrés.

Une technologie de pointe

Ryo Yoshida, le patron de Tsubame Industries, a consacré de nombreuses années à perfectionner le design et la mécanique d’Archax pour atteindre un niveau de réalisme et de fonctionnalités inédit. Son objectif premier : créer une expérience où le pilote se sentirait véritablement connecté au robot, évoquant les images emblématiques des mechas des œuvres majeures de la SF. Et ce n’est pas tout, Archax peut non seulement être piloté depuis son cockpit, mais il peut aussi être dirigé à distance. 

Cette polyvalence ajoutée élargit les possibilités d’utilisation de ce géant d’acier, le rendant non seulement divertissant mais potentiellement utile dans divers scénarios.

Le coût de l’innovation

Mais toutes ces prouesses technologiques ont un prix. Et pas des moindres. Archax coûte ainsi la bagatelle de 2,8 millions d’euros. Tsubame Industries prévoit d’en construire cinq exemplaires destinés à la vente à des particuliers. La commercialisation du mécha géant est prévue pour l’an prochain et offrira donc aux plus fervent·es (et plus riches) amateurices de robots géants la possibilité de posséder une pièce unique dans leur propre jardin. 

En revanche, il faudra probablement du temps avant que ces machines imposantes ne deviennent monnaie courante dans nos rues. Et ce n’est peut-être pas plus mal.

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