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ChatGPT : un chatbot qui écrit des films, compose de la musique et code pour vous

Auteurice de l’article :

François Genette

Accro à l’actu, fan de la culture geek, aficionado de tech digitale et gamer acharné, François Genette est passionné par tout ce qui touche au numérique. Journaliste pendant près de 15 ans dans les grands médias nationaux et locaux, il utilise aujourd’hui sa plume pour partager ses découvertes venant des univers qu’il affectionne.

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La geekosphère ne parle que de lui. ChatGPT, c’est son petit nom, est le nouvel agent conversationnel de l’entreprise américaine OpenAI. Capable de converser, de générer un très grand nombre de contenus, cette intelligence artificielle d’un nouveau genre n’est cependant pas exempte de tout défaut.

Commençons par une petite définition d’un “chatbot” pour celleux d’entre vous qui n’êtes pas coutumier·ères du terme. Il s’agit d’un programme qui a pour objectif de simuler une conversation avec un·e utilisateurice humain·e. En gros, vous parlez avec lui via un chat, et il doit pouvoir vous répondre de manière naturelle et similaire à une vraie personne. 

“Doit”, parce que dans les faits, ce n’est pas aussi simple que cela. Ces dernières années, les essais ont souvent été décevants, voire catastrophiques. Vous voulez des exemples ? Tay, le chatbot de Microsoft, est devenu raciste et misogyne au bout d’une journée de conversations seulement (et 96.000 tweets quand même), galvanisé par des internautes fermement décidé·es à le faire déraper. BlenderBot 3, de l’entreprise Meta, a lui aussi rapidement versé dans les “fake news” et les commentaires offensants, forçant la firme à le désactiver. 

Un chatbot aux multiples casquettes 

Mais ChatGPT semble être d’un tout autre calibre. Le chatbot d’Open AI peut discuter en plusieurs langues (anglais, français, chinois, japonais et russe notamment), mais il est surtout capable de créer du contenu de divers types et d’expliciter des concepts complexes ! 

Au bout de quelques jours d’échanges avec les internautes, ChatGPT est ainsi parvenu à raconter des histoires pour enfants et encore plus fort, à imaginer des scènes et des dialogues de films ou de séries en s’inspirant d’exemples existants. 

Ce n’est pas tout, il est aussi capable d’écrire des partitions de musique, ou encore d’établir par lui-même des clauses de contrats liées aux droits d’auteurice entre un·e artiste et un·e producteurice et ce, sans l’aide d’un·e avocat·e.

Enfin, ce programme est capable de générer du code pour plusieurs applications. Certain·es utilisateurices ont testé, et ça fonctionne presque parfaitement :

What if OpenAI did Blender scripts ?

Une AI pas parfaite pour autant

Pour parvenir à un tel résultat, ChatGPT a été entraîné pendant de nombreux mois par des formateurices tout ce qu’il y a de plus réel·les. Et cela, en intervertissant régulièrement les rôles entre utilisateurices et assistant IA pour lui inculquer les réponses les plus adéquates et pertinentes aux différentes questions posées. Après un très long processus comprenant notamment l’affinage des nombreux échanges, des balises ont été mises en place pour éviter les débordements. Enfin, ça, c’est la théorie…

Oui, parce que ChatGPT peut déraper à certains moments. Bien qu’il possède de nombreux filtres, certaines de ses réponses peuvent s’avérer problématiques. Pour cela, il faut contourner les protections existantes via des tournures de phrases qui n’ont pas été prévues par les développeur·euses. 

Enfin, certain·es ont remarqué qu’en insistant un peu, le bot finit par vous donner la réponse à une question à laquelle il a initialement refusé de répondre. 

Cela reste donc à voir si, dans un futur proche, ChatGpt ne va pas finir par rejoindre Tay et BlenderBot 3 dans les rangs des chatbots infréquentables ! 

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